Étiquette : Shakespeare

The Esoteric and the Profane in Shakespeare, juin 2016

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About Shakespeare – interview

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The Quality of Mercy by Peter Brook

© El Païs – 22 juilletl 2013 – By Marcos Ordonez

In this collection of essays and speeches, Peter Brook debates such questions as who was the man who wrote Shakespeare’s plays, why Shakespeare is never out of date, how to approach Shakespeare’s verse and why actors should forget Shakespeare when performing his plays. He also revisits some of the plays which he has directed with notable brilliance, such as King Lear, Titus Andronicus and, of course, A Midsummer Night’s Dream. These nine articles most of them published here for the first time together offer an illuminating and provocative insight into a great director’s relationship with our greatest playwright.

En The quality of mercy: reflections on Shakespeare (Nick Hern, 2013), el nuevo libro de Peter Brook, hay dos formidables asertos que ilustran su modo de hacer. Excusen mis traducciones, torpes y libérrimas. Primero: “Una vez alguien le preguntó a un ordenador: ‘¿Qué es la verdad?’. El ordenador tardó un largo tiempo en contestar, hasta que dijo: ‘Voy a contarle una historia”. Segundo: “En África hay un dicho: ‘Ser demasiado serio no es muy serio”. Brook sigue al pie de la letra ambos preceptos: la narración y el sentido del humor por encima de todo. En el pórtico dice: “Este libro no es un trabajo académico, sino una serie de impresiones, experiencias y conclusiones provisionales”. Read more

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Peter Brook debunks loony Shakespeare theory

© The Telegraph- 7 mai 2012 – By Charles Spencer

With the World Shakespeare Festival now in full swing at Stratford, and the Globe by the Thames presenting the complete plays in almost every language under the sun by companies from all over the world, we must surely brace ourselves for another eruption of the authorship controversy. Read more

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Timon d’Athènes, 1974

De William Shakespeare
Adaptation française Jean-Claude Carrière
Mise en scène Peter Brook
Collaboration à la mise en scène Jean-Pierre Vincent

Première représentation : 15 octobre 1974 dans le cadre du Festival d’Automne à Paris

Avec Malick Bagayogo, Maurice Benichou, Gérard Chaillou, Michèle Collison, Christian Crahay, Paul Crauchet, Jean Dautremay, Miriam Goldschmidt, Jean-Louis Hourdin,
François Marthouret (dans le rôle de Timon), Andreas Katsulas, Alain Maratrat, Bruce Myers, Katsuhiro Oida, Alain Ollivier, Jean-Claude Perrin, Alain Rimoux, André Weber, Jean-Paul Wenzel

 

 

 
« Lettre à une étudiante anglaise, Mars 1973
J’ai toujours été frappé par le côté artificiel des barrières créés par les divisions entre le théâtre expérimental, politique, intellectuel, ou populaire, chacun avec ses propres codes, son propre public.

Je crois en un autre théâtre dont les Elisabéthains nous ont donné le modèle.

Il ne s’agit pas pour nous de les imiter à la lettre. Nous devons trouver notre solution avec les moyens qui sont les nôtres ; et quand on parle de recherche, c’est de cela qu’il s’agit.

Vous me demandez, et la question m’est souvent posée, si je vais revenir au « vrai » théâtre. Mais la recherche n’est pas un bocal que l’on peut ouvrir puis remettre dans un placard. et toutes les formes de théâtre sont capables d’être vraies.

Depuis des années, les principaux spectacles que j’ai présentés furent le résultat de longues périodes de recherche en vase clos. Tout homme de théâtre a besoin d’équilibrer son travail entre l’intérieur et l’extérieur. Il faut que les deux phrases alternent comme le mouvement du balancier. D’où la nécessité absolue de jouer à certains moments pour un vaste public.

Qu’il soit expérimental ou à grand spectacle, le théâtre peut avoir la même qualité, la même raison d’être. Tout ce qui compte est qu’ils tendent tous deux à capter la vérité et la vie. Mais capter, c’est mettre en prison. Et la prison tue vite. Ainsi il n’y a pas de solution coulée dans le bronze. Les méthodes à employer doivent toujours changer.

Nous venons de jouer en Afrique dans des conditions très proches d’une représentation élisabéthaine. Je veux dire par là que nous nous sommes rendus dans des villages où la population entière se pressait autour du tapis sur lequel nous jouions. Les vieillards, les sages, les naïfs, les jeunes, même les enfants en bas âge, étaient là, et c’est lorsqu’il était possible de les intéresser de différentes façons mais tous en même temps qu’une vraie satisfaction nous était donnée.

Telle est pour moi l’essence du théâtre de Shakespeare. Chaque phrase peut être perçue à différents niveaux, chaque niveau touche une partie du public, et ce public, dans sa complexité, reflète la vie toute entière. En conséquence, la pièce convient au même moment aux appétits les plus rudes comme aux gosiers les plus raffinés. Presque toutes les autres écoles de théâtre ne satisfont qu’une partie de la communauté et si d’avanture une autre classe, un autre groupe, se trouve mêlé à la représentation, il se sent laissé pour compte. Il me semble que toutes les mises en scène shakespeariennes doivent être abordées sous l’angle de cette situation idéale : rassembler la communauté, dans toute sa diversité, au sein de la même expérience. » – Peter Brook

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